Réunion 5 : Angers

Réunion 5 : Angers

La réunion de cet après-midi avec les fédérations Bretagne, Centre Val de Loire, Normandie-Maine et Ouest marque la 5ème et dernière étape d’un tour de France de rencontres des élus syndicaux. Ici aussi dans une ambiance conviviale et attentive.

A Angers, au-delà de la présentation de mon projet et de mes engagements pour les buralistes, j’ai à nouveau pu constater ce que nous clamons : le marché parallèle existe et inquiète partout. De ces zones de transports à la particularité des avitailleurs qui font la tournée des équipages sur les ports, acheter du tabac à moindre prix s’opère d’une facilité déconcertante, même ici dans le centre et l’ouest de notre pays. Ceux qui imaginent que cette partie de la France est plus protégée auraient bien fait de reprendre la route du terrain. C’est une réalité de la côte jusqu’aux intérieurs plus ruraux.

La ruralité, d’ailleurs, aura été un sujet important dans nos discussions de ce jour, témoignant de l’importance de relancer l’action syndicale par le local, pour mettre un coup de frein à l’érosion du nombre de buralistes. C’est une des conditions de la continuité du monopole.

Si je devais retenir un point commun à toutes nos rencontres en région, je citerai en premier cette soif d’avenir omniprésente. L’envie d’avancer (avec toute la prudence qui nous caractérise) sans occulter les inquiétudes (le paquet à 10 euros en tête). De se retrousser les manches ensemble. Les élus syndicaux que j’ai rencontré ces dernières semaines ne sont pas résignés. Nous nous rejoignons tous derrière un même constat, aux 4 coins de l’Hexagone : il n’y a pas de fatalité.